Nuit Jeune animal
Messages : 41 Date d'inscription : 09/09/2011 Localisation : mars
| Sujet: La nuit, tous les loups sont gris Plume Colorée Mar 1 Nov - 12:40 | |
| [désolée du retard et du manque d'inspi', c'est trs court] La nuit était si silencieuse est sinistre que l'on aurait pu croire que l'endroit était désert. Pourtant, j'avançais silencieusement entre les arbres. Une chouette hulula et s'envola dans le ciel telle une masse sombre disparaissant à travers les ombres. Restant impassible, je continuait de marcher. Jusqu'où ? Je n'en avait aucune idée. Peut être jusqu'à ce que mes pattes ne puissent plus me porter. Le clapotement d'un ruisseau me tira de ma rêverie. Je n'aimais pas me baigner. J'allais sauter. Sauf si il était trop grand et, dans ce cas, je serais obligé de me mouiller les pattes. Je continuais toujours ma marche vers le cours d'eau. Celui-ci n'était plus très loin. Je marchais de plus en plus vite, courais presque... Puis j'arrivais au bord du ruisseau. Ou plutôt de la rivière. Zut ! J'allais devoir la traverser à la nage et, vu le courant, ce n'allait pas être une partie de plaisir. J'inspirais profondément et me jetais à l'eau. Celle-ci était glaçais et je frissonnais. Tout en maintenant mon museau hors de l'eau, j'agitais mes pattes frigorifiées pour avancer. Et, un peu plus tard, j'arrivais enfin sur l'autre rive, essoufflé. Je m'allongeais la langue pendante, mes flanc se soulevant à toute allure. Ayant repris une respiration régulière et un peu de chaleur, je me relevais et continuais de marcher. J'arrivais rapidement à une clairière. Et je partis chasser. Je dégotais vite quelque campagnol malchanceux qui avait eu la mauvaise idée de faire une petite promenade nocturne. Je la dévorais en quelques bouchées et je repartais. Il y eu soudain du bruit et je m'arrêtais, à l'affut. Les oreilles dressées sur mon crane vers un bosquet d'où provenait le bruit. Une ombre apparut. Une silhouette d'un cheval ! L'odeur était, malheureusement, dans le sens contraire du vent. Celle-ci amenait mon odeur à l'animal qui se retourna et m'appela. Je ne répondais rien, tapis derrière une touffe de fougère | |
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